«Cette journée est un rappel et nous sensibilise aux besoins de nos sœurs et frères qui vivent au Moyen-Orient», a déclaré Mgr Artur G. Mizinski, Secrétaire général de la Conférence épiscopale de Pologne, lors d’une conférence de presse en vue de la XIIIe Journée de solidarité avec l’Église persécutée, qui sera célébrée le dimanche 14 novembre sous le slogan «Solidarité avec le Liban».

«Il est important que les gens – cette année au Liban – soient aidés dans le pays où ils vivent, afin qu’ils ne soient pas obligés à immigrer, sans savoir où ils iront», a noté Mgr Mizinski.

Le Secrétaire général a noté que l’aide offerte aux Libanais par l’AED est inestimable. «Aujourd’hui, le Liban a besoin de notre solidarité, qui découle de l’Évangile de Jésus-Christ», a-t-il ajouté. Il a également demandé que cette initiative soit soutenue par des prières, des dons et des SMS.

«Essayons de penser à ceux de nos sœurs et frères qui restent au Liban mais qui ne connaîtront pas la paix et une vie digne des conditions humaines. C’est pourquoi nous voulons nous précipiter à leur secours, nous voulons les aider à reconstruire leurs maisons détruites, pour qu’aucun enfant ne reste dans la rue mais que tous puissent aller à l’école, pour que soient progressivement normalisées les conditions de vie dignes d’un être humain», a noté Mgr Mizinski.

«Nous, en tant que chrétiens, sommes particulièrement obligés de fournir une aide constante aux personnes dans le besoin», a déclaré Mgr Tadeusz Wojda SAC, archevêque métropolite de Gdansk et président de la section polonaise de l’Aide à l’Église en détresse. Il a souligné que nous pouvons aider les Libanais par des dons financiers, des prières ou en faisant connaître la situation dans ce pays.

Mgr Georges Bacouni, archevêque grecque-catholique melkite de Beyrouth et de Byblos au Liban, a remercié la Conférence épiscopale polonaise et l’AED d’avoir organisé la journée de solidarité avec le Liban. Mgr Bacouni a reconnu que le Liban et le peuple libanais sont confrontés à une situation très difficile, principalement après l’explosion de 2020 dans le port de Beyrouth. La plupart des victimes de cette explosion, qui a laissé 100 000 Libanais sans abri, étaient des chrétiens.

A son tour, le Révérend Prof. Waldemar Cisło, directeur de la section polonaise l’AED, a noté que le Liban se trouve aujourd’hui au bord de la tragédie. «Le Moyen-Orient est cette plaie saignante de l’Église. Nous voulons que le Liban ne devienne pas un autre pays sans chrétiens.»

La Journée de solidarité avec l’Église persécutée, qui cette année tombe le 14 novembre, sera célébrée sous le slogan «Solidarité avec le Liban». Elle est organisée par l’Association pontificale pour l’Aide à l’Église en détresse. La Journée de solidarité avec l’Église persécutée a été instaurée par une décision de la Conférence des évêques polonais en 2008. Elle est célébrée chaque deuxième dimanche de novembre.

Bureau de presse de la Conférence épiscopale de Pologne

Traduction : Sœur P. Nau / Bureau pour la communication étrangère de la Conférence épiscopale polonaise